HORSE BALL - CSO - VOLTIGE - ATTELAGE - DRESSAGE - PONY GAMES - TREC
(Source site FFE : http://ffe.com & Sophia)

Le Horse-Ball
Le Horse-Ball est un sport collectif de qui oppose deux équipes de six cavaliers (quatre joueurs et deux remplaçants) sur un terrain rectangulaire dont les mesures idéales sont de 65 m sur 25 m. Par un jeu de passes, les joueurs de chaque équipe tentent de marquer des buts en envoyant un ballon dans les buts adverses. Le ballon est entouré de six poignées de cuir qui permettent aux cavaliers de le ramasser sans descendre de cheval. Pour faciliter ce mouvement, une sangle passant sous le ventre du cheval relie les deux étriers (une sangle de ramassage).
Un match de Horse-Ball se déroule en deux périodes de 10 minutes séparées par une mi-temps de 3 minutes. Compte tenu des dimensions réduites du terrain, tous les cavaliers sont à la fois attaquants et défenseurs au sein de leur équipe. Ils sont autorisés à s'arracher le ballon et peuvent se pousser hors des limites du terrain en s'aidant du poids de leurs chevaux. Deux règles essentielles font l'originalité du Horse-Ball.
La règle des " deux fois trois " oblige chaque équipe à faire trois passes entre trois joueurs différents avant de marquer. Si cette règle n'est pas respectée, le but ne pourra être validé. La règle " des dix " limite le temps de possession du ballon par un même joueur à 10 secondes.
Le Horse-Ball est un jeu très intense, le plus souvent mené au galop. Pour que les matches se déroulent sans risque, des règles de priorité très strictes sont établies et appliquées par les arbitres. Par exemple, le cavalier possesseur de la balle ne pourra se voir couper la route par un défenseur sous peine d'exclusion.

Le Horse-Ball est un jeu ouvert à tous les cavaliers, les enfants peuvent le pratiquer à partir de 6 ans dans la catégorie Moustique sur shetland.
Le Championnat de France de Horse-Ball Jeunes se déroule chaque année à Lamotte Beuvron à la Pentecôte et rassemble plus de 1000 joueurs de 6 à 18 ans.

LES MOTS DU HORSE BALL
L'arrachage : action du défenseur pour arracher la balle à l'attaquant.
Le ramassage : il s'agit de ramasser le ballon au sol sans descendre de cheval.
L'engagement : au début de chaque mi-temps, c'est l'action qui permet à l'une des deux équipes d'aller ramasser le ballon.
Le marquage : c'est le fait du défenseur qui suit un attaquant.
La touche : c'est la formation que prenne les joueurs dans chaque remise en jeu.
La chistera : c'est une passe dans le dos.

POINT REGLEMENT Les arbitres dirigent le jeu grâce aux pénalités prévues par le règlement et aux cartons jaunes et rouges pour sanctionner les mauvais gestes des joueurs. Les pénalités sont au nombre de trois : Pénalité n°1 : c'est l'équivalent du pénalty au football et se tire à 5 mètres des buts. Pénalité n°2 : elle est un peu moins grave et se déroule à 1 mètre des buts soit en la tirant comme un pénalty soit en la jouant comme un coup franc. Pénalité n°3 : elle se joue comme un coup franc au football à l'emplacement de la faute.

Etonnant ! - Le Horse ball est l'un des seuls sports collectifs de contact où la mixité est autorisée - La sangle de ramassage qui relie les deux étriers n'a été utilisé en Horse-Ball qu'à partir du 3ème championnat de France et provient de la pratique de la voltige en ligne. - Le premier règlement de Horse-Ball d'avant-guerre autorisait les cavaliers à descendre de cheval pour ramasser la balle. - Le premier Championnat de France en 1977 donna lieu à une finale qui opposa une équipe de filles à une équipe de garçons. - Un cheval parcourt la longueur du terrain en 6 secondes environ. Ce qui donne lieu à des actions de jeu très rapides pour appliquer la règle des " deux fois trois ".

Un brin d'histoire… De tous temps, les hommes se sont opposés dans des jeux équestres dont certains subsistent encore aujourd'hui.
On trouve dans différents pays des pratiques telles que le Bozkashi et le pato argentin. Ce dernier est très voisin dans sa forme du Horse-Ball actuel sans que l'on puisse dire avec certitude qu'il en soit à l'origine. Quoiqu'il en soit on sait que le capitaine Clave, champion du monde de CSO dans les années 30, ramena d'un voyage aux Etats-Unis cette pratique qu'il adapta et transforma en exercice de mise en selle pour ses élèves.
Les joueurs devaient alors descendre de cheval pour ramasser le ballon si celui-ci tombait. En 1936, lors de la fête du cheval au Grand Palais, trois rencontres de Horse-Ball opposèrent le 11ème régiment de cuirassier et la garde républicaine. Un peu plus tard, lors du concours hippique de Paris en 1938, la presse annonçait que des matches de Horse-Ball se dérouleraient après les épreuves. Les journalistes comparaient ce jeu à un basket à cheval où les joueurs devaient marquer des buts à un rythme endiablé. La guerre interrompit la pratique de ce sport qui survécut comme exercice de mise en selle dans quelques centres équestres qui faisaient alors de la formation de moniteur.
Par ailleurs, dans quelques régions françaises se pratiquait le pato argentin qui offrait beaucoup de similitudes avec le polo et le Horse-Ball actuel. Au début des années 70, la Fédération Française d'Equitation met en place un règlement des jeux équestres qui insuffle à l'enseignement de l'équitation une dimension plus ludique.
Les premiers championnats de France de Jeux équestres voient le jour en 77. Sur les quatre jeux individuels (fanion, cavalettis, jeux des têtes, jeux des aiguillettes) et deux jeux collectifs (Horse-Ball et Paddock Polo) seuls ces deux derniers survivent grâce à l'engouement des pratiquants.
Le Horse-Ball s'épanouit comme discipline fédérale à partir de 1986 avec la nomination d'une commission spécifique, les premiers tournois de démonstration à l'étranger et la création de championnats jeunes et féminins. La première coupe d'Europe de Horse-Ball se déroule en 1992 au Salon du Cheval de Paris. La Fédération Internationale de Horse-Ball voit le jour en 1999 avec comme objectif la création d'un Championnat du Monde. (Source FFE)

La voltige

La voltige est une discipline équestre qui permet une approche originale du cheval ou du poney.
Ouverte à tous, elle sert toutes les motivations : découverte de l'animal, mise en selle, loisir ou compétition. C'est en tous les cas un outil très prisé par les enseignants au sein des clubs.
Petits ou grands, débutants ou confirmés, tous les cavaliers peuvent pratiquer des exercices de voltige de mise en selle simples pour acquérir de l'aisance, échauffer le corps et éprouver de nouvelles sensations. En compétition, la voltige est une discipline spectaculaire qui se pratique en cercle.
La voltige en cercle met en scène un ou plusieurs voltigeurs qui évoluent sur un cheval au galop tenu en longe.
L'animal est équipé d'un surfaix et d'un large tapis permettant aux athlètes d'effectuer une série de figures où l'équilibre et les aptitudes physiques sont pleinement mobilisées. La voltige est originale parce qu'elle réinvente une gestuelle autour de l'animal.
Sans la selle et les rênes, la sensation de liberté est souvent évoquée par ses pratiquants. Il serait d'ailleurs réducteur de la qualifier de seule discipline équestre. C'est plus que cela.
Les voltigeurs pourront dérouler leur programme et enchaîner des figures libres ou imposées.
La voltige en ligne selon le même principe met en scène le cheval comme support autour duquel le cavalier évolue dans une série de gestes et attitudes accrobatiques. A la différence de la voltige en cercle, le cheval galope ici en ligne droite à un rythme soutenu.
Exercice vif et intense, cette pratique sert bien le spectacle et le public apprécie ces exercices effectués sur des chevaux souvent moins calmes et moins posés que ceux utilisés pour la voltige en cercle. En ce qui concerne les plus jeunes cavaliers, évoluant à poney ou sur des chevaux de club, la voltige est un "outil" utilisé couramment par les enseignants.
Par son approche originale, elle permet aux enfants de découvrir de nouvelles sensations à cheval sans avoir à se soucier ni de la direction, ni de la vitesse. Les enfants prennent confiance et la décontraction qui en découle leur permet de faire des exploits : trotter, galoper et bouger en tous sens sur le dos du poney. Comme beaucoup de pratiques équestres, la voltige tire ses origines dans l'histoire de l'homme qui, très tôt, ressentit le besoin d'évoluer sur et à côté de son cheval.

LES MOTS DE LA VOLTIGE
Les figures imposées de la voltige en cercle :
- l'entrée - la position de base - l'étendard - le moulin - les ciseaux - le debout - l'amazone Quelques figures de la voltige en ligne : - le dissimulé - la traînade - passage sous le ventre - la planche - le debout - la croix de la mort - face à l'arrière La voltige en ligne est non-normée

LES ACTEURS DE LA VOLTIGE
- Les voltigeurs - Le longeur : on le compare souvent à un chef d'orchestre veillant au confort des voltigeurs en maintenant le cheval à une allure régulière et adaptée. Sa connivence avec l'animal est un élément de réussite pour les voltigeurs. - Le cheval : l'animal doit être robuste et endurant afin de soutenir un galop régulier durant une quinzaine de minutes. Il doit avoir un tempérament calme et galoper avec générosité. Un bon cheval de voltige est donc une perle rare dont on prend soin. - La musique

Un brin d'histoire… Quand l'homme n'utilise pas le cheval pour la guerre, il l'associe tout naturellement à ses distractions. Dès le 12ème siècle, les tournois permettent aux hommes d'exprimer bravoure et courage. Mais ces joutes violentes et dangereuses sont abolies par le pape et le roi pour laisser place à des manifestations plus raffinées. Les caroussels fascinent le roi Soleil et son petit-fils Louis XV prend la relève en encourageant les fêtes équestres et les parades. En France, la voltige fut longtemps tenue à l'écart, considérée d'avantage comme une série d'exercices de gym pratiqués par les militaires que comme une discipline à part entière. Elle connut pourtant son heure de gloire aux Jeux Olympiques d'Anvers en 1924 puis disparut, en France jusqu'en 1978 où l'Association Nationale de Voltige Equestre vit le jour. Il fallut attendre 1985 pour qu'elle devienne une discipline officielle de la Fédération Française d'Equitation. Aujourd'hui, la voltige est considérée comme une pratique capable de servir toutes les motivations qu'elles soient sportives ou artistiques. Elle représente aussi une approche originale du cheval et peut servir à mettre en place les bases d'une équitation plus classique. En épreuve individuelle, le voltigeur enchaîne un programme de figures imposées puis un programme libre.

POINT REGLEMENT
La voltige est une discipline appréciée. Elle se pratique en équipe ou en individuellement. Dans le premier cas, 8, 6 ou 4 voltigeurs évoluent sur un cheval dirigé par un longeur. Un programme de figures imposées sur fond musical puis un programme libre permettent à cinq juges d'apprécier le travail des voltigeurs, du longeur et du cheval. Pour les figures à 3, le règlement exige que, pour des mesures de sécurité, deux voltigeurs restent en contact avec le cheval.

Les pony games

Comme leur nom l'indique, les Pony Games sont des jeux à poney permettant aux jeunes cavaliers de concourrir dans des épreuves variées et ludiques. Jeux de détente, apprentissage de l'équitation, sport intense…
Les pony games conviennent à toutes les motivations et chacun trouve sa place quel que soit son niveau et la taille de son poney. Jeux d'équipe, les pony-games permettent d'aborder l'équitation comme une pratique collective où le respect de l'autre prime.
La performance sportive n'est pas recherchée à tout prix, ce qui importe c'est d'apprendre à être ensemble, de jouer, d'acquérir de l'aisance à poney tout en essayant de gagner.
Pour cela, une large palette de jeux existe ; certains demandent de l'adresse, de l'équilibre ou de la rapidité, beaucoup exigent les trois. Les organisateurs disposent d'un matériel propre à chaque jeu et d'un jury dont la plupart des membres viennent des clubs participants. P
ositionnés sur le terrain pour enregistrer les pénalités, réguler les phases de jeu et surveiller les passages de relais, les juges veillent également au respect du code des Pony games qui demande aux participants d'être fair-play, respectueux des autres et des animaux qu'ils montent. Jusqu'à 6 équipes peuvent jouer simultanément ce qui demande une organisation irréprochable et un terrain aux dimensions appropriées. Une équipe se compose de cinq cavaliers et cinq poneys dont quatre participent à chaque jeu sous forme de relais. Ce qui permet d'adopter une stratégie et de faire jouer les cavaliers en tenant compte de leurs points forts.
Une trentaine de jeux sont répertoriés. Les compétitions se jouent individuellement, par paire ou par équipe. Les cavaliers peuvent être amenés à descendre de leur poney pour réparer une erreur ou pour concourir, c'est le cas de la course en sac par exemple (les poneys ne rentrant pas encore dans les sacs…) Il n'y a pas de type de poney idéal, toutes les races se prêtent à l'exercice. Les montures doivent être en bonne santé et supporter sans broncher la proximité des autres. Il faut également qu'ils soient familiarisés avec le matériel : piquets, balles, cones, drapeaux…. Enfin, le pony-games est un bon support de dressage des poneys qui ne doit pas poser de problème afin que les cavaliers se consacrent pleinement à la compétition et à l'apprentissage.
Les Pony Games permettent aux enfants de se détendre à poney et d'assimiler plus facilement les bases de l'équitation. L'envie de s'amuser et de gagner est un moteur essentiel qui permet à l'enfant de trouver des solutions techniques aux problèmes qu'il rencontre et sert pleinement l'apprentissage de l'équitation. Plus âgés, les cavaliers peuvent continuer à pratiquer les jeux à poney dans les Mounted Games jusqu'à 26 ans et poursuivre au-delà dans les et Seniors games.

LES JEUX DES PONY GAMES
1. Slalom
2. Balle et cone
3. Les cinq drapeaux
4. Carton
5. La corde
6. Les deux drapeaux
7. Les deux tasses
8. Facteur
9. Les trois tasses
10. Les cinq tasses
11. Le panier
12. Les marches
13. Les deux bouteilles
14. Teksab
15. Le pneu
16. Le jeu de l'epee
17. Les ballons
18. Les chaussettes
19. Les balles
20. Pyramides
21. Monsieur propre
22. A pied - A cheval
23. La tour
24. Boites a outils
25. Le groom
26. Les bouteilles
27. Balle et raquette
28. Pony club 2
9. Course en sac

Un brin d'histoire… Le poney a toujours existé et chaque région d'Europe ou d'Asie est le berceau d'une ou plusieurs races. De petite taille du fait des conditions de vie de son pays d'origine, le poneys est utilisé en attelage et à la selle où sa résistance et sa puissance font merveille.
Mais ils n'est pas encore associé à l'enfant. C'est en Angleterre, au siècle dernier, que cette association se généralise et s'organise et c'est par ses plus petits représentants, les poneys shetland, que l'équitation sur poney arrive en France dans les années 60.
Adaptés à la taille des enfants, les poneys sont souvent dociles et capables de s'exprimer dans toutes les disciplines. Une large réflexion s'engage alors sur l'enseignement de l'équitation aux enfants et une pédagogie nouvelle s'élabore. Il apparaît que le jeu est un outil indispensable pour optimiser les acquisitions, travailler l'équilibre et la décontraction.
De leur côté, les anglais développent depuis les années 50 des jeux à poney inspirés des exercices de gymkhana pratiqués par les militaires. En 1957, Philippe d'Edimbourg propose une coupe aux Poney Clubs d'Angleterre dans laquelle s'affrontent des équipes d'enfants dans des jeux endiablés. Les pony-games arriveront en France en 1991 où ils ne cesseront de s'enrichir et de séduire de plus en plus de participants.


POINT REGLEMENT

A la fin de chaque jeu, des points sont attribués aux équipes en fonction de leur ordre d'arrivée. Les points sont définis en fonction du nombre d'équipes participantes + 1. Par exemple, si 6 équipes concurrent, la première aura 7 points et la dernière 2 points. Le cumul des points de chaque jeu est établi pour désigner le gagnant de la compétition.
Dans le cas où plusieurs équipes seraient à égalité, un jeu décisif est organisé pour départager les ex æquo. Un exemple de jeu : Les drapeaux Plusieurs équipes sont en ligne. · But de l'épreuve : déposer un drapeau dans un cône puis prendre l'autre drapeau au retour pour le donner au co-équipier suivant. (il s'agit donc d'un relais). Si un drapeau tombe d'un cône, le cavalier doit le replacer. Si un drapeau est cassé, l'équipe est éliminée. Qui gagne ? L'équipe qui est arrivée la première. (Pour faciliter la tâche du juge de ligne, on place un bandeau blanc sur la bombe du dernier concurrent de chaque équipe)…

L'attelage

Le cheval attelé est une image qui nous est familière tant elle s'inscrit dans notre histoire proche. Le moteur a remplacé la traction animale mais il suffit de prendre place dans un attelage pour ressentir un plaisir intact riche de sensations. Car le cheval est, selon certains, plus apte à tirer une charge qu'à la porter sur son dos. C'est ce que ressentent sûrement les nombreux amateurs qui pratiquent cette discipline pour leur plaisir ou pour la compétition.
Presque tous les chevaux et poneys peuvent être attelés et offrir ainsi une nouvelle preuve de leur générosité. Les compétitions d'attelage s'apparentent au concours complet d'équitation par la grande variété d'efforts que doivent produire les chevaux qui sont jugés en dressage, en endurance et lors d'épreuves de maniabilité. C'est le meneur qui conduit l'attelage, il peut être aidé par des grooms qui seront autorisés à descendre pour aider dans certaines phases du parcours.
Les compétitions d'attelage sont ouvertes aux équipages à un, deux ou quatre chevaux et se décomposent en trois épreuves distinctes : L'épreuve de dressage se déroule sur une carrière dont les dimensions varient selon l'importance de l'attelage. Les concurrents doivent effectuer une reprise au cours de laquelle le jury appréciera l'impulsion, le style, la régularité des allures mais aussi la propreté et l'état général de l'attelage. Le meneur sera jugé sur sa technique et sa maîtrise.
Suit le marathon qui comprend trois à cinq sections à vitesse imposée. Cette épreuve teste l'endurance, la résistance, la vitesse et la maniabilité des chevaux et l'habileté du meneur sur un terrain varié. La première section se déroule sur routes et chemins et se parcourt à allure libre. Suit un itinéraire au pas d'un kilomètre environ suivi d'une première halte.
Pour la troisième section, l'attelage devra évoluer à une allure soutenue de 18 à 19 km/h sans tomber dans le galop.
Suit un nouveau parcours au pas avec un arrêt durant lequel les vétérinaires examinent les chevaux. La dernière section offre huit obstacles naturels ou artificiels : gué, rampes accentuées, chicanes, dévers, virages prononcés… à aborder dans un ordre précis. Le temps compte et les meneurs doivent se montrer rapides et précis. Actuellement, les parcours ont tendance à comprendre les phase 1, 2 et 5. L'épreuve de maniabilité est la dernière de la compétition et demande au meneur une parfaite maîtrise de son attelage. Elle s'effectue sur une piste étroite et sinueuse jalonnée de portes balisées par des cônes surmontés de balles. Des pénalités sont infligées pour chaque balle tombée ou dépassement du temps imparti. Le vainqueur est celui qui totalise le moins de points de pénalité à la fin des trois épreuves.
La pratique de l'attelage demande un équipement fiable et adapté. Les véhicules utilisés pour le marathon sont spécifiquement conçus pour ce genre d'épreuve. Ils sont munis de freins à disque comme pour les automobiles. De longues heures d'entraînement sont nécessaires pour mener un attelage au plus haut niveau.
En principe tous les chevaux de selle peuvent être attelés, cependant certaines races expriment des aptitudes particulières et sont plus largement représentées en compétition. De même, les poneys sont utilisées dans les compétitions d'attelage où ils développent de bonnes aptitudes. La plupart sont menés par des adultes.
Les enfants disposent d'épreuves spécifiques, adaptées à leur âge et à la taille de leurs montures. Il existe depuis la saison 2002/2003, une Coupe du monde indoor se déroulant en palais lors des grands concours hippiques internationaux de la saison d'hiver. Cette épreuve est réservée aux attelages à quatre chevaux et se court sur une épreuve de maniabilité. On retrouve dans cette épreuve l'aspect spectaculaire des courses de chars d'antan.

LES MOTS DE L'ATTELAGE
Les guides : longues lanières de cuir permettant au meneur de diriger les chevaux. Le collier : pièce du harnachement permettant la transmission de la force de traction. Reculement ou avaloir : large pièce de cuir entourant l'arrière-main et permettant de faire reculer la voiture ou de retenir celle-ci lors des décélérations, descentes et arrêts pour voir le cheval. Garnir : placer le harnais sur l'animal avant de l'atteler à la voiture de ce qui est nécessaire pour atteler. Dégarnir : enlever le harnais.

ETONNANT NON ?! Bien que la Chine découvrit tardivement l'équitation et la force motrice du cheval, elle sut développer en matière d'attelage les plus grandes inventions. C'est à elle que nous devons la bricole, le collier et la courroie de reculement. C'est également les Chinois qui mirent au point les attelages à brancards latéraux et l'attelage en tandem. Dans les arènes de l'Empire Romain, les courses de chars étaient un sport national qui opposait quatre attelages de quatre chevaux portant chacun une couleur (vert, rouge, bleu et blanc) et le plus souvent soutenu par une faction politique. L'attelage est, avec l'endurance et la voltige, l'une des trois disciplines de haut niveau non olympique.

POINT REGLEMENT
Lors de l'épreuve de dressage, chaque figure est notée de 1 à 10 et le total de point retranché du maximum possible. Les concurrents poursuivent donc l'épreuve avec un nombre de points négatifs sur lequel viendront s'ajouter les pénalités acquises sur les épreuves suivantes. Le vainqueur est celui qui totalise le moins de points de pénalité à la fin des trois épreuves.

Un brin d'histoire… La domestication du cheval par l'homme se situe entre le IVème ou le Vème millénaire avant Jésus-Christ, probablement en Asie Centrale. Venu s'ajouter aux troupeaux de chèvres et de moutons, le cheval est un généreux pourvoyeur de viande, de cuir et le lait des juments une boisson appréciée. La sédentarisation des peuples entraînant le développement de l'agriculture et de l'élevage conduit tout naturellement l'homme à user de la force motrice du cheval, au même titre que celle du bœuf et de l'âne. Bientôt, l'utilisation du cheval attelé à des fins militaires apparaît évidente. De nombreuses peintures et fresques témoignent de la présence d'attelages au sein des armées. En 1360 avant J.C., le manuel de Kikulis, grand écuyer du roi hittite Suppiluliuma, aborde avec beaucoup de précision l'entraînement du cheval attelé. Au IIème siècle avant notre ère, l'emploi des chars pour les batailles se généralise du Sahara à l'Asie Centrale. De leur côté, Grecs et Romains aiment l'attelage pour le prestige et le sport ; des courses de chars se disputent dans les arènes où elles sont très appréciées du public. Au fil des siècles, la traction hippomobile est utilisée principalement pour le transport de marchandises, les communications postales, l'agriculture et l'industrie ; les armées préférant peu à peu la cavalerie légère aux attelages. Le XIXème siècle et le début du XXème marquèrent le retour massif de la traction hippomobile. La révolution industrielle et l'augmentation rapide des populations urbaines amènent un besoin croissant de chevaux pour le transport des personnes et des marchandises. C'est aussi l'époque des équipages luxueux rivalisant d'élégance dans les grandes villes d'Europe. L'arrivée de l'automobile marque la fin de cette époque et en France, seuls les Haras Nationaux et quelques passionnés restent capables de présenter des attelages complets. L'Allemagne, la Suisse et de nombreux pays de l'Est quant à eux continuent à organiser des compétitions d'attelage et dominent très largement la discipline. En France, l'attelage prend une nouvelle dimension dans les années 70 sous l'impulsion de l'Association Française d'Attelage et d'autres associations régionales. Des compétitions sont à nouveau organisées et des brevets qualifient les meneurs. Grâce à l'énergie et la ténacité des pratiquants, la discipline s'organise et de nombreuses compétitions permettent aujourd'hui aux attelages français de se mesurer sur des épreuves de qualité aux meilleurs niveaux.

LeCSO Concours de Saut d'Obstacles

Discipline n°1 en France depuis de nombreuses années, le concours de saut d'obstacles exige du cheval qu'il consacre toute son attention et sa puissance au service de l'homme qui le monte. La technique, l'agilité, la vitesse et l'appréciation sont les ingrédients de cette pratique qui fascine un large public par sa beauté et la compréhension aisée de ses règles.
Ouverte à tous, cette discipline regroupe un grand nombre de cavaliers qui pratiquent le saut d'obstacles dans le but de concourir mais aussi pour le plaisir et les sensations qu'il procure. Le saut d'obstacles met en scène un cavalier et son cheval sur un terrain clos jalonné d'obstacles (Stationntta, oxer, spa,combinaison...). Les barres et les éléments qui les composent sont mobiles et tombent s'ils sont percutés. Dès lors, il s'agit pour le couple cavalier-cheval de franchir ces obstacles dans un ordre précis et en un temps donné. Des pénalités en points ou en temps sont attribuées en cas de refus, de chute ou lorsqu'une ou plusieurs barres tombent. Cette discipline demande au cavalier et à son cheval un accord parfait car de nombreux paramètres tels que l'impulsion, la vitesse, la trajectoire, le nombre et la longueur des foulées doivent se combiner afin de garantir un parcours sans faute. L'appréciation du cavalier et la bonne communication qu'il aura avec son cheval seront les garants de cette réussite. C'est la " reconnaissance " qui permet au cavalier de découvrir à pied les obstacles, leurs difficultés techniques et de mémoriser leur ordre et sens de franchissement. En règle générale, deux méthodes sont utilisées pour l'appréciation des parcours.
Les cavaliers disposent d'une large gamme d'épreuves leur permettant de progresser et de se mesurer à des cavaliers de même niveau ou de niveau supérieur dans des épreuves ouvertes. Les jeunes cavaliers évoluant à poney bénéficient d'épreuves adaptées à leurs âges, leurs niveaux et la taille de leurs poneys. De nombreux concours officiels et d'entraînement sont organisés au sein des clubs réunissant chaque week-end de nombreux participants. Aujourd'hui, la France est très impliquée dans l'organisation de compétitions nationales et internationales. Les cavaliers français évoluent aux meilleurs niveaux et les épreuves de CSO sont de plus en plus populaires et sont présentsaux Jeux olympique avec le conconcours complet d'équitation (C.C.E.) et le dresseage. Les terrains, aux dimensions raisonnables, se prêtent bien aux manifestations publiques de même que les règlements sont suffisamment simples pour que les spectateurs se prennent au jeu. Et pourtant, cette discipline est assez récente…

LES ACTEURS DU CSO -
L'organisateur : il est à l'initiative du concours, c'est lui qui réunit les moyens humains et matériels nécessaires au bon déroulement des épreuves. - Le chef de piste : il est responsable de l'agencement de la piste, de l'harmonie du tracé et du respect des côtes. - Le jury : il évalue le parcours des cavaliers en fonction du barême défini et établit le classement, il veille au respect du règlement et assure la transmission des résultats aux instances officielles - Le chef de paddock : il est chargé d'organiser et surveiller la détente des chevaux avant leur entrée sur le parcours.

ETONNANT NON ? Contrairement à ce que l'on a longtemps cru, la taille d'un cheval n'est pas déterminante dans ses performances : - Japeloup : médaille d'or au JO de Séoul en 88 faisait 1,58 m - Milton : double vainqueur de la coupe du monde en 89 et 90 toisait 1,62 m

POINT REGLEMENT
Les pénalités : Une barre tombée : 4 points / Premier refus : 4 points / Deuxième refus : 4 points / 3ème refus : élimination / Chute : élimination / dépassement de temps : 1 point par seconde au barême A, au barême C 4 ou 3 secondes pour une barre tombée sont ajoutées au temps de parcours. Les barêmes : - Barême A au chrono : il faut faire le moins de points en un minimum de temps. Un barrage départage les cavaliers ex-aequo. - Barême C : il faut être le plus rapide, chaque barre tombée pénalise de 3 ou 4 secondes le cavalier, les refus ne sont pas pris en compte à l'exception du 3ème qui disqualifie le cavalier.
N
ote : les barrages (épreuves complémentaires départageant les exequo) peuvent être " intégrés " (parcours à faire sans faute et barrage sur les derniers obstacles du parcours) ou immédiats (après quelques secondes de récupération et un sans faute, le cavalier repart sur le barrage).

Un brin d'histoire… L'homme a, de tout temps, associé le cheval à ses activités : vie quotidienne, travail, guerre et loisirs. Il est à peu près certain que le cheval saute des obstacles depuis longtemps mais on note un intérêt tout particulier pour cette aptitude au XVIIIème siècle. A cette époque, en Grande-Bretagne, la chasse est une activité très prisée d'autant que les campagnes abritent alors quantité de gibier et d'animaux nuisibles à pourchasser. Les Anglais et les Irlandais s'élancent alors à fond de train aux trousses de leurs proies accompagnées de meutes aboyantes et déterminées. Très vite, il apparaît que les chevaux, capables de franchir les obstacles naturels (troncs couchés, rivières…) et de galoper sur tous types de terrains, sont les plus efficaces pour ce genre d'activité. Par ailleurs, l'édiction de lois sur le clôturage des propriétés impose l'installation de barrières, murets et clôtures… autant d'obstacles à franchir ! Dès lors, les cavaliers anglo-saxons se soucient d'apprendre à sauter à leurs chevaux et exigent de leurs montures de savoir franchir n'importe quel obstacle tout en gardant un rythme soutenu. De là naissent les premiers grands steeple-chase et les parcours d'obstacles qui permettent aux hommes d'évaluer les chevaux et de se mesurer les uns aux autres. La France commence elle-aussi à s'interesser à ces nouvelles activités. En 1865, le Marquis de Mornay créé la Société Hippique Française (SHF) qui a comme vocation de mettre en valeur l'élevage et de développer la pratique et le goût de l'équitation. En 1870, la SHF introduit dans son programme des épreuves de saut et, en 1882, paraît le premier règlement de concours hippique. Dès lors, de nombreuses épreuves voient le jour préfigurant les grandes disciplines équestres d'aujourd'hui. Le début du XXème siècle voit tomber des records de saut en hauteur : 2,35 m en 1906, 2,36 m à Vittel en 1912, 2,38 m en 1933 jusqu'au fameux 2,47 m franchit en 1949 par le cavalier chilien Alberto Larraguibel. Aujourd'hui, les épreuves de puissance sont rares, les cavaliers hésitent à lancer leurs chevaux sur des obstacles énormes au risque d'imposer à l'animal un effort trop intense. L'harmonie et la complicité sont recherchées sur des parcours très techniques et souvent spectaculaires.

Le dressage

Le dressage est une discipline essentielle puisqu'elle éprouve la qualité de la communication entre le cheval et son cavalier. C'est la première discipline pratiquée par le débutant qui devra tout au long de sa vie de cavalier affiner ses gestes et attitudes pour obtenir une attention optimum de sa monture. Les compétitions de dressage constituent l'évaluation de cette progression et permettent aux cavaliers de tous niveaux de faire la démonstration de cette entente.
Une épreuve de dressage met en scène un cavalier et son cheval. Le couple évolue sur un terrain rectangulaire de 60m sur 20 et exécute une série de figures appartenant à un programme imposé ou libre et en musique : la reprise. Ces figures s'effectuent à un endroit précis et à l'allure demandée. Pour aider le cavalier à prendre des repères et déclencher l'exécution des figures, des lettres sont disposées tout autour de la carrière. Le jury évalue l'aisance et la fluidité dans le déroulement du programme ainsi que la discrétion du cavalier lorsqu'il communique ses ordres à sa monture. La précision de l'exécution, la soumission du cheval, la qualité des allures, l'impulsion et la position du cavalier en selle sont également appréciées et une note allant de 1 à 10 est donnée pour chaque figure.
Lors d'une reprise, le cavalier peut être amené à exécuter des figures simples telles que la volte, et la demi-volte et des figures plus complexes comme le passage ou le changement de pied. Ces dernières, réservées aux épreuves de haut niveau, demande au cheval une concentration et une soumission sans faille. Le dressage est plus souvent comparé à un art qu'à un sport tant la recherche esthétique du mouvement domine. D'ailleurs, tout tend à la perfection jusqu'à la tenue irréprochable des cavaliers de dressage qui arborent dans les épreuves les plus prestigieuses un frac et le chapeau haut-de-forme. On ne peut évoquer le dressage sans parler des Reprises Libres en Musique qui permettent aux cavaliers de s'exprimer librement sur un fond musical. Le public est littéralement fasciné par ces gracieuses démonstrations où les enjeux de la compétition laissent place à une véritable invitation au rêve. Les plus jeunes cavaliers peuvent s'exprimer dans le cadre de cette discipline avec les mêmes impératifs que pour les adultes. L'harmonie, la discrétion dans l'emploi des aides, la précision et la qualité des allures sont recherchées et toutes les tailles de montures conviennent à l'exercice. Il existe des épreuves par équipe qui favorisent la créativité et la solidarité entre les cavaliers. Loin d'être aussi austère qu'il n'y paraît, le dressage est surtout à la base de toute équitation puisqu'il permet à un animal de collaborer avec un homme dans une multitude de pratiques qui vont des jeux équestres, en passant par le saut d'obstacles et l'équitation de travail. Une entente qui a fait ses preuves depuis la nuit des temps.

QUELQUES MOTS DU DRESSAGE
La volte : cercle régulier tangent à la piste Le changement de pied : le cheval inverse son galop pendant la phase de suspension sans rupture de cadence Le piaffer : c'est un trot sur place rond, relevé et majestueux La pirouette : le cheval décrit un cercle autour de son arrière main Le passage : il s'agit d'un trot relevé d'une très grande lenteur avec un temps de suspension très soutenu. L'appuyer : c'est un exercice effectué sur deux pistes dans lequel le cheval se déplace latéralement et croise ses membres BASSE ECOLE La basse école est une première étape durant laquelle la soumission complète du cheval est recherchée ainsi que l'exécution parfaite d'exercices ou " airs " aux allures naturelles. Le travail de basse école développe chez le cheval un équilibre, une souplesse et une musculature qui l'amèneront naturellement aux airs de haute école

. Un brin d'histoire… Dès que l'homme monte sur le dos du cheval, il utilise une gestuelle lui permettant de communiquer avec sa monture à l'aide de son corps et du harnachement. Les premiers a avoir entamé une réflexion élaborée sur le dressage du cheval sont certainement les Grecs de l'Antiquité. L'un des premiers ouvrages en la matière fut écrit par Xénophon, général de cavalerie dans l'armée grecque. On retrouve également dans l'Islam médiéval quelques traités d'hippologie en arabe et en persan jetant les bases d'un dressage harmonieux. FEMME CELEBRE La danoise Liz Hardel fut l'une des premières femmes de la discipline. A cheval sur Jubilee et malgré un lourd handicap dû à la polio, elle obtint la médaille d'argent à Helsinki en 1952 et à Stockholm en 1956 En Europe, le Moyen-Age voit surtout les hommes utiliser le cheval comme machine de guerre. Carapaçonné de la tête aux pieds, il charge l'ennemi, portant sur son dos un chevalier engoncé dans son armure qui ne peut que serrer les jambes pour avancer et tirer les rênes pour s'arrêter. Lorsque les premières armes à feu percent les armures rendant vulnérables hommes et chevaux, une équitation différente voit le jour. Il s'agit maintenant d'avoir des montures vives, capables d'esquiver les attaques et de décocher des coups en direction de l'ennemi. L'entraînement du cheval de combat devient alors plus élaboré et l'on retrouve dans certains mouvements de haute école d'aujourd'hui les traces de cet apprentissage. Mais c'est surtout dans l'Italie de la Renaissance que le dressage du cheval atteint son plus haut degré de raffinement. Les académies de Grisone et Pignatelli développent des exercices de haute école directement inspirés de l'entraînement au combat à cheval. L'équitation devient un art qui conquiert la noblesse et les rois. L'art équestre est considéré comme indispensable dans l'éducation d'un homme de qualité et à la fin du XVème siècle des académies d'équitation jalonnent toute l'Europe. Pendant 200 ans, de grands hommes tels que Pluvinel, Newcastle ou La Guérinière perfectionnent l'art équestre et mettent à cheval les plus grands souverains. Au XIXème, une célèbre querelle d'écuyers oppose D'Aure et Baucher, l'un prônant une équitation naturelle laissant place à l'instinct du cheval, l'autre une équitation plus raffinée ou la maîtrise et la soumission totale du cheval sont recherchées. Au XXème siècle, l'équitation civile s'efface au profit des moyens de locomotion modernes, seuls les militaires continuent à monter à cheval oscillant entre une équitation de campagne et une pratique savante jetant ainsi les bases des grandes disciplines équestres d'aujourd'hui tels que le concours complet, l'endurance et le dressage. En France, le Cadre Noir de Saumur contribue à préserver la tradition équestre tout en continuant d'assurer la formation équestre des officiers de cavalerie et plus tard des cadres sportifs au sein de l'Ecole Nationale d'Equitation. Les écuyers du cadre noir sont des cavaliers de dressage émérites mais aussi d'excellents cavaliers d'extérieur s'exprimant dans toutes les disciplines. Le dressage fait sa première apparition aux Jeux Olympiques de Stockholm en 1912. Il s'agit d'un programme simple incluant une épreuve de saut très inspirée de la tradition militaire. Les jeux suivants offrent un niveau plus élevé incluant des figures plus complexes telles que le contre-changement de main au trot et au galop, le changement de pied au temps. Le piaffer et le passage, mouvements classiques de haute école, intégrent les programme des reprises à Los Angeles en 1932. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, les militaires dominent les épreuves puis les civils s'imposent et parmi eux, de nombreuses femmes. Aujourd'hui, le dressage a conquis un large public, les Etats Unis et le Canada présentent des candidats et les reprises libres en musique, également appelées Kür, apportent à la compétition une dimension artistique très appréciée du public. Le dressage est une des trois disciplines équestres présentes aux Jeux Olympiques avec le Concours Complet d'équitation (C.C.E) , le concours de saut d'obstacles (C.S.O) et le cross qui tire sont origine des cavaliers anglo-saxon (voir "un brin d'hisoire en CSO).

Le Trec

Techniques de randonnée équestre en compétition. Il se compose de 4 épreuves :
Epreuve de présentation du couple; Présentation du matériel obligatoire (trousse de pharmacie, maréchalerie,papier d'identité, pièce de monaie, carte téléphonique, lampe, brassard...)
Parcours d'orientation et de régularité (P.O.R.). Il s'agit d'effectuer un déplacement sur un itinéraire donné d'une distance de 12 à 20 km. Epreuve permettant d'évaluer la résistance du cheval tout en respectant le tracé de l'ittinéraire et les vitesses prescrites. L'itinéraire est communiqué au moyen d'une carte au 1/25000ème portant tracé. Ce tracé doit être recopié par le concurrent .
Parcours en terrain varié (P.T.V.).Cette épreuve consiste à mettre en valeur la qualité du dressage des chevaux utilisés pour la randonnée (confiance, hardiesse, maniabilité,équilibre, sûreté du pied), ainsi que la justesse, l'apropos des actions du cavalier et son "étier" en terrain varié. Ce circuit de 1 à 3 km comprend 1é difficultés naturelles ou simulées pouvant être rencontrées dans le cadre de la randonnée.
Epreuves des allures. But : Montrer qu'un cavalier d'extérieur peut faire aller son cheval rapidement au pas et calmement au galop sur un chemin donné.
Dans chaque épreuve, le cavalier obtient des points et est déclaré vainqueur de la compétition le couple ayant obtenu le plus grand nombre de points.